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chef de l’Etat les idées qui l’amenaient et de lui traduire les vœux de la famille De Brazza : voir les restes de l’explorateur être transférés d’Alger à Brazzaville. Après avoir donné son accord, Denis SASSOU NGUESSO aurait pu désigner un lieu quelconque de la capitale du Congo en vue d’offrir à la famille Brazza un lieu quelconque de sépulture. Mais telle n’était pas sa réaction. Il avait déjà déclaré à la revue géopolitique Africaine N-23 : « Cet  événement (le transfert des restes de De Brazza) est donc un voyage dans le souvenir  du peuple Congolais qui se rappelle et  ne peu pas oublier cet explorateur dont l’humanisme a marqué les cœurs et les esprits. C’est aussi une lecture apaisée de notre histoire. ».

Fallait-il pour cela placer l’explorateur et sa famille au cimetière du centre ville ou l’on irait fleurir leurs tombes le 1er Novembre chaque année ? Qu’est ce qui a pu influencer si fortement la décision de Denis SASSOU NGUESSO ? Il répond lui-même : « En accueillant les restes mortels de Pierre Savorgnan De Brazza sur la terre du Congo comme il l’avait souhaité, nous revenant à la genèse de la rencontre de la France et du Congo : rencontre des destins des deux peuples … ».

Ayant situé l’événement à ce niveau, il a conçu de réaliser un mémorial afin de réconcilier les congolais avec leur histoire, pour leur permettre d’assumer sans émotion ni  ressentiment l’une des pages les plus délicates leur passé.

Ce qui fait que, non seulement le président à pensé ce projet qu’il a fait aboutir, mais il a donné a l’érection du Mémorial de Brazza un contenu philosophique, une quintessence. Et c’est cela, un véritable architecte.